Salut les CC , on est quand même quelques uns à avoir eu ce problème un jour suite à une sortie VTT, la liste est longue ... Moi, Milpas, Rdo, Pierrot, Ben, Xtian, Jerome68, Larsen, Gé Et j'en oublie certainement qui ne se sont pas plein ... Eux
Alors étant le spécialiste, je pense , de la discipline , j'ai fait quelques recherches et trouvé quelques infos sur les origines probables du mal
Désolé pour le copier coller : extrait de http://thierry.boyer13.pagesperso-orange.fr/Publidivers.html
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3. Les douleurs d'origine rachidienne.
3.1. Biomécanique.
3.1.1. Rachis lombaire
Le corps du cycliste positionné sur le vélo comporte trois unités fonctionnelles (9) : en avant l'unité directrice correspondant aux membres supérieurs, en arrière l'unité motrice correspondant aux membres inférieurs et en position intermédiaire le rachis. La force motrice des membres inférieurs entraîne des contraintes importantes sur le rachis et les membres supérieurs. Au rachis c'est surtout le segment lombaire qui souffre en raison des contraintes positionnelles (2,22). Un cycliste assis sur un vélo immobilisé par un stabilisateur et gardant son buste vertical, les mains posés sur un guidon droit ou même sans appui, reste en antéversion du bassin, conservant une lordose lombaire. En revanche, dès qu'il se met à pédaler contre résistance son bassin est basculé en arrière par la mise en jeu des extenseurs de hanches (grands fessiers et ischio-jambiers), ce qui efface la lordose lombaire et fait bailler les disques en arrière (8). La situation est en fait différente selon le terrain. Lors du pédalage en terrain plat ou en descente le cycliste a le buste penché en avant. L'existence simultanée d'une cyphose dorsale et lombaire est ici autorisée par l'horizontalité relative du tronc, comme chez un quadrupède. L'appui antérieur évite la contraction des extenseurs du tronc et l'apparition d'une surpression discale (21). Lors de la montée, les contraintes se modifient : le cycliste tire sur le guidon, comme s'il soulevait une charge éloignée de l'axe de son corps et les extenseurs du rachis sont soumis à un effort considérable, du fait de la longueur du bras de levier rachidien. Cette contraction est à l'origine d'une surpression discale importante. De plus, les extenseurs de hanches entrent en action et entraînent, comme nous l'avons vu, une rétroversion puissante, qui accentue encore la cyphose lombaire. Le bâillement discal postérieur est alors excessif et la douleur peut apparaître. La montée en danseuse est encore un cas particulier. Elle réduit au maximum le bras de levier rachidien lors de la montée. Elle permet donc d'utiliser pleinement la traction sur le guidon sans éprouver les extenseurs du dos et permet également de rajouter le poids du corps à la pression exercée sur la pédale. En revanche, elle a pour effet pervers de reverticaliser le rachis lombaire et d'entraîner à cet étage des inflexions latérales dangereuses pour les disques. En effet, le poids du corps se porte alternativement sur l'une puis sur l'autre pédale, déséquilibrant un système de force, dont la résultante passe par le disque L5-S1 (22). Une autre source de sollicitations latérales néfastes pour le disque est l'inégalité de longueur non corrigée des membres inférieurs (12). On voit donc à la lumière de ces notions de biomécanique que la pratique de la bicyclette peut avoir des effets variables sur le rachis lombaire selon le type d'effort effectué depuis la position économique du rouleur de plat aux contraintes excessives du champion, en «danseuse » sur son vélo lors de la montée d'un col."
Un autre article super intéressant de Squal de VTTour (kiné dans la vrai vie d'après ce que j'ai compris) sur la biomecanique du cycliste et le réglage du vélo
http://www.vttour.fr/articles/read_26.html
Globalement ce que j'ai retenu :
- attention au choix de la taille du cadre, globalement je pense que les CC ne font pas l'erreur,
- bien régler les différents composants, hauteur de selle, avancement selle, hauteur et largeur du poste de pilotage, longueurs des manivelles et choix des braquets judicieux,
- le plus important à mon sens vu que le reste est globalement respecté, c'est les sorties de reprise (perpétuelle pour ma part depuis 3 ans ) avec de forts pourcentages à gravir sur le vélo ( car on n'est pas des tafioles bien sûr ) ... Quand on n'a pas la caisse, c'est à dire les cuissots pour passer correctement la pente, on a tendance à compenser en tirant sur les bras, ce qui a pour effet de faire cambrer le dos et accentuer les tensions musculaires et/ou discales.
- De même pour ceux qui roulent en pédales auto, pour compenser ce manque de puissance au niveau des quadriceps on a tendance à beaucoup tirer sur les pédales dans la phase de remontée arrière, ce qui accentue également la cambrure du dos et les tensions. On travaille trop avec le psoas (gros muscle interne liant globalement le haut de la cuisse aux vertèbres lombaires ) qui est Le muscle releveur de la jambe, trés difficile à étirer donc très sujet à l'accumulation des toxines ! D'où des tensions en permanence sur les lombaires
Pour ma part, pour de ma prochaine reprise, je laisse tomber les pédales auto et je me fais du vallonner en mode cool pour un moment, exit les MDO ! ..... Pour le moment
En espérant que cela vous aide à éviter quelques séances de Kiné ou pire ! et en espérant de pas avoir dit trop de conneries
À +
PS : désole pour les forces de la nature qui n'ont pas de problème ... Ça a du les saouler