A Nîmes je roulais en velo pour aller au lycée en seconde, un Terrot à mon cousin de rando de route 3 plateaux sis plus combien de vitesses, porte bagage avant et arrière en 1975!
j'avais retourné le guidon pour être plus redressé. On s'en servait pour faire des concours de roues arrières dans ma rue. Le moyeu arrière et le grade boue n'y ont pas résisté.
Nous faisions du foot velo aussi dans la rue....
Puis mon frère m'a laissé son solex, et avec les copains en mob bleu ou autre on allait sauter des buttes aux ( terres de Rouvières sorte de bi park de l'époque) puis après qq petit boulots je me suis payé ça d'occasion:
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Entre temps un copain routard et adepte du 50 comme moi puis du 125 ( moi pas les moyens) a essayé de me mettre au velo de route, j'ai détesté.
Le Bac, le permis, la bagnole, les études, les nanas m'ont éloignées des deux roues et pourtant les 125cm3 étaient passés à des 900 bol d'Or et autres, et deux ans de suite j'ai eu l'occasion d'aller sur les prologues du Paris Dakar sur les camps militaires des garrigues au nord de Nîmes. J'ai vu aussi pas mal de motocross internationaux dont le Grand prix de France à Lavaur, Grand prix de France de piste au Castellet ( un randy Mamola au top du spectacle en 500), et des manches de championnat du monde de Trial à Sommières avec la 1er 4 temps Honda.
Bref je ne mettais jamais le cul sur une selle mais ma foi j'aimais toujours le deux roues. Il faut dire que durant cette période je suis passé du dériveur 420 à la planche et j'ai passé aussi mon diplôme de moniteur de voile bénévole ( diplôme aujourd'hui disparu). L'armée m'a mis en contact avec un apprenti guide de H-M de Dijon appelé à Nîmes dans l'aéronavale comme moi au bureau des sports ( eh oui armée chez moi, au bureau des sports) , et le copain routard ayant un peu pratiqué dans les gorges du gardon, nous nous y sommes mis durant toute cette période sous les drapeaux.
Il a fallu que je plaise lors des mes entretiens d'embauche à St Fons, pour rencontrer le copain de 35 ans d'amitié pour reposer mes fesses sur engins à pédales non motorisé. Dans sa boite s'est monté un club de bourse pour 5 ans.... les consignes étant de dépenser les gains rapidement, il a imaginer acheter deux VTT ( c'était assez nouveau grand public) pour les utiliser dans sa Bresse natale.
C'est lors d'un WE dans ce coin aux bons produits de terroir, après un footing matinal, que nous avons rejoint les femmes chez une cousine à eux qui élevait des poulets de Bresse. J'ai retrouvé des sensations de tout terrain sur deux tout-rigides triple plateaux avec manettes au guidon à friction, freins cantilever ( toujours actuels sur certain biclous de cyclocross).
Quelque jours après j'allais chez un revendeur Wheelers et achetais un ersatz de Wheelers, trop chers pour moi, contre environ 2000F et ma pratique du VTT commençait. Je n'ai jamais été au faîte de la pratique, me contentant de mon velo et du coin autour de Toussieu puis Ternay. Après qq années je suis passé à un Lapierre de XC plus performant ( environ 5000F) avec un tampon elastomère sous la selle, puis à un Commençal supernormal ( 1000€) , puis à un Kona 120 ( 1200€) et enfin au Levo ( 4900€).... et tous mes vélos roulent encore ( le faux wheelers aux mains d'un copain à St Priest, le Lapierre avec mon fils à Toulouse, le Commençal avec moi en velotaf, le Kona aux mains d'un copain à Irigny.
Il est vrai que la fréquentation des CC a changée ma pratique, et allégée mon porte monnaie, mais sans regrets car toujours la
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