Au moment de partir, le soleil sort. Mon objectif est à gauche...
Sans surprise, c'est poussage/portage presque tout de suite dans les alpages. Puis le terrain devient très vite plus minéral, un passage où il faut s'aider des mains, mais dans l'ensemble ca passe plutôt bien.
Sur l'arête, un sentier contourne un ressaut par la face nord-est. Il y fait pas très chaud...
Retour sur l'arête, on est déjà à plus de 3100m
Après quelques passages proche de l'escalade et parfois très expo, j'arrive sur un replat
Sur la gauche, le glacier
Coup d’œil derrière, la Grande Motte et la Grande Casse (et au premier plan, ma position pour la 2ème photo)
Ca progresse plus vite à ce moment là, j'arrive même à pédaler (pas longtemps...). Vers 3400m, les choses se corsent. La pente devient raide, le sol schisteux heureusement encore un peu gelé. J'hésite à enfiler une petite laine car le versant est bien à l'ombre et j'ai peur d'un petit air frais en haut. Finalement, je tente sans et c'était la bonne décision car il fait assez bon au sommet.
Sommet
Côté italien
Je me demande ce que je vais être capable de descendre sur le vélo, j'ai peur que les premiers 300m se fassent intégralement à pied
Au départ, deux épingles très resserrées dans une forte pente. Le sol a un peu dégelé, c'est une petite couche de boue que j'ai sous les pneus. L'adhérence est pas exceptionnelle mais pas catastrophique non plus. Bref, je descend déjà du vélo. Mais la suite passe bien en comparaison avec ce que j'imaginais. C'est malgré tout haché, entre quelques passages un peu trop costauds (pas forcément NR mais la boue n'aide pas) et les nombreux randonneurs que je croise.Plus bas, je suis dans le brouillard mais ca roule de mieux en mieux. Sur le replat, c'est absolument top malgré quelques passages NR. Pour la suite, le soleil est de retour et c'est une alternance de passages roulants et d'autres moins mais globalement, plus on descend plus ca roule facilement. Je le répète mais l'ensemble est haché. Je descend souvent du vélo mais les passages NR sont vraiment courts. Et puis il faut compter avec les nombreux randonneurs qui m’arrêtent pour me demander comment s'est passé le haut, m'encourager ou encore me féliciter.
A midi à la voiture, je me décide à poursuivre la descente jusqu'au Villaret
Belle descente dans un joli cadre
Remontée par la route, au moment ou j'arrive sur le parking, je suis alpagué par un groupe de randonneurs d'Annecy avec qui j'avais discuté et qui me proposent une bière. Bien sympa
Il me tarde ..
Pour toi ça ne devrait pas poser de problème et de toute façon ce sont des passages très courts. J'ai souvenir d'au moins un passage où le vélo est encombrant au milieu des rochers mais ça se gère bien. Et sinon, oui tu contournes un ressaut par un passage dont le final est étroit, un peu déversant et bien expo. Mais il n'y a pas de grosses difficultés. Un peu plus haut, avant d'arriver sur le mur final, il faut aussi faire gaffe à une grosse marche. Peu de prises pour les mains et les pieds sur de la roche bien glissante (à mon avis c'est souvent humide voir gelé ici). A cet endroit il vaut mieux éviter de tomber sinon tu finis bien plus bas sur le glacier... Sur les principales difficultés, il me semble que je suis descendu (vélo à la main bien sûr) plus facilement que je n'étais monté.
Mais ou commence vraiment la haute montagne ? La montagne, je sais, c'est au-dessus des arbres. Mais la haute montagne... Peut-être quand il n'y a plus d'herbe...