[26-27/10/18] - Aínsa-Sobrarbe
Posté: 14 Nov 2018 15:28
Préambule
Petite parenthèse sans enfants en cette fin d'octobre. L'occasion de retrouver Antoine pour aller rouler de l'autre côté de la frontière. Vu les prévisions météo, on n'est pas sûr de la viabilité du projet: la descente vers Pau se fait sous des trombes d'eau et on rencontre même un peu de neige sur le bord de la route au niveau de Lannemezan. M'enfin... Une fenêtre météo de deux jours semblent quand même se dessiner, on maintient.
Acte 1:
Le lundi matin, la montée vers le tunnel de Bielsa se fait au milieu d'un paysage couvert de blanc sous un ciel plombé... C'est pas gagné.
Par contre, une fois de l'autre côté, on aperçoit un coin de ciel bleu. Au départ de Laspuña, le soleil est encore un peu timide et le vent bien présent. La neige et le givre crissent sous les roues et la montée à l'ombre de la Peña Montañesa est fraîche.
Arrivés au col le soleil et là mais le vent glacial ne nous lachera pas: on sort les doudounes et les bonnets mais même comme ça on ne trainera pas.
On amorce une belle traversée qui nous aménera au dessus d'Ainsa. Une fois basculés en versant sud, le soleil nous réchauffera un peu.
Les lumières sont douces, les couleurs magnifiques entre les gris-orangés des calcaires de la Peña Montañesa, des feuilles des arbres, les gris sombres des marnes et un ciel d'un bleu profond, on en prend plein les mirettes.
On abandonne Isa peu avant Aínsa pour aller chercher les voitures en enchainant petites routes, piste et sentier.
Arrivé à Aínsa, on s'installe dans le petit appartement de la vieille ville. Bien équipé, avec accès à un grand local à vélo fourni en outillage, pompes et pied d'atelier: il n'y a pas à dire les locaux savent accueillir les vttistes.
Balade dans la vieille ville, shopping (garde-boue, gants hiver, équipement de circonstance...), bière, barbac, dodo...
Acte 2:
Le lendemain matin, le vent est tombé mais la grisaille est de la partie. On part en direction de la Trilogie de San Vicente, enchainement de trois petites descentes qui tournicotent dans les collines boisées au Nord d'Aínsa. Ludique, plaisant, jamais difficile.
On repasse par l'appartement se réchauffer un peu et avaler un morceau avant de traverser le rio Cinca et grimper en direction du Pumariello. Cet après-midi les regards se tournent vers le sud et c'est l'embalse de Mediano qui nous sert de toile de fond.
La descente est un poil plus technique et rendue un peu plus délicate par l'humidité bien présente dans ce sous-bois.
Avec le changement d'heure et les nuages qui s'amoncellent, la luminosité baisse rapidement. Retour sur Aínsa. Les prévisions pour le lendemain se sont encore dégradés, nous allons noyer notre peine au restaurant...
Dénouement:
Le lendemain matin nous remballons nos affaires sous des trombes d'eau. On repart contents d'avoir pu optimiser le créneau météo et avec une certitude: il nous faudra revenir un certain nombre de fois avant d'avoir épuiser le potentiel de la région: Aínsa d'abord mais aussi la Sierra de Guara, la Vallée de Tena, les crêtes frontalières, qui offrent un terrain de jeu hyper varié, dans un rayon de 80km, roulable toute l'année.
Petite parenthèse sans enfants en cette fin d'octobre. L'occasion de retrouver Antoine pour aller rouler de l'autre côté de la frontière. Vu les prévisions météo, on n'est pas sûr de la viabilité du projet: la descente vers Pau se fait sous des trombes d'eau et on rencontre même un peu de neige sur le bord de la route au niveau de Lannemezan. M'enfin... Une fenêtre météo de deux jours semblent quand même se dessiner, on maintient.
Acte 1:
Le lundi matin, la montée vers le tunnel de Bielsa se fait au milieu d'un paysage couvert de blanc sous un ciel plombé... C'est pas gagné.
Par contre, une fois de l'autre côté, on aperçoit un coin de ciel bleu. Au départ de Laspuña, le soleil est encore un peu timide et le vent bien présent. La neige et le givre crissent sous les roues et la montée à l'ombre de la Peña Montañesa est fraîche.
Arrivés au col le soleil et là mais le vent glacial ne nous lachera pas: on sort les doudounes et les bonnets mais même comme ça on ne trainera pas.
On amorce une belle traversée qui nous aménera au dessus d'Ainsa. Une fois basculés en versant sud, le soleil nous réchauffera un peu.
Les lumières sont douces, les couleurs magnifiques entre les gris-orangés des calcaires de la Peña Montañesa, des feuilles des arbres, les gris sombres des marnes et un ciel d'un bleu profond, on en prend plein les mirettes.
On abandonne Isa peu avant Aínsa pour aller chercher les voitures en enchainant petites routes, piste et sentier.
Arrivé à Aínsa, on s'installe dans le petit appartement de la vieille ville. Bien équipé, avec accès à un grand local à vélo fourni en outillage, pompes et pied d'atelier: il n'y a pas à dire les locaux savent accueillir les vttistes.
Balade dans la vieille ville, shopping (garde-boue, gants hiver, équipement de circonstance...), bière, barbac, dodo...
Acte 2:
Le lendemain matin, le vent est tombé mais la grisaille est de la partie. On part en direction de la Trilogie de San Vicente, enchainement de trois petites descentes qui tournicotent dans les collines boisées au Nord d'Aínsa. Ludique, plaisant, jamais difficile.
On repasse par l'appartement se réchauffer un peu et avaler un morceau avant de traverser le rio Cinca et grimper en direction du Pumariello. Cet après-midi les regards se tournent vers le sud et c'est l'embalse de Mediano qui nous sert de toile de fond.
La descente est un poil plus technique et rendue un peu plus délicate par l'humidité bien présente dans ce sous-bois.
Avec le changement d'heure et les nuages qui s'amoncellent, la luminosité baisse rapidement. Retour sur Aínsa. Les prévisions pour le lendemain se sont encore dégradés, nous allons noyer notre peine au restaurant...
Dénouement:
Le lendemain matin nous remballons nos affaires sous des trombes d'eau. On repart contents d'avoir pu optimiser le créneau météo et avec une certitude: il nous faudra revenir un certain nombre de fois avant d'avoir épuiser le potentiel de la région: Aínsa d'abord mais aussi la Sierra de Guara, la Vallée de Tena, les crêtes frontalières, qui offrent un terrain de jeu hyper varié, dans un rayon de 80km, roulable toute l'année.