Petit cr du shoot montagne offert ce weekend
Envie de vdm depuis un bail.
Échec pour 2014 avec une seule sortie Diois qui s'y apparente...On est mi-juillet, l'été est déjà bien entamé et toujours pas mis le nez en montagne ( hormis vvf et beaufortain, mais c'est pas pareil).
Et puis il y a comme un nouveau vélo à tester et retester pour ajouter à tout ça. Donc jeudi soir, c'est décidé, je me casse pour le weekend, donc deux sorties à prévoir.
Objectif pas trop durs, car je ne sais pas comment je vais me comporter avec le Strive, et encore moins avec le 30 dents. Donc pour une première et après épluchage rapide du forum, ce sera Piquet de Nantes le samedi. Et pour le dimanche, pas trop loin, j'ai trouvé ça, histoire de faire un petit tour et rentrer pas tard sur Lyon ...
Je jette un bref coup d’œil à météofrance le vendredi aprem' : Et merde, ça va péter dimanche après midi et potentiellement le samedi aprem'. C'est pas cool du tout. Je me rassure avec métérama qui me fait rêver avec ses petits soleils tout mignons. Vive les prévisions météo, c'est pire que la loterie !
Personne sur les routes, c'est génial. Pour un weekend de chassé croisé, on s'en tire bien. Je passe Grenoble sans soucis puis BAM, route Napoléon. Ah bah je me marrais tout seul dans le camion. A 40 en fond de 3, j'allais avoir le temps d'admirer le paysage. Et les gars de derrière aussi . J'arrive sur le plateau et passe les lacs puis vais me poser pour la nuit sur les hauteurs. La, 1ère désillusion du weekend, l'apn est déchargé. Il a passé la journée branché mais visiblement, il y a eu un soucis....
Samedi, débout 7h au lieu des 8h du réveil. Petit dej' et prépa des affaires et BAM, deuxième désillusion du weekend : On dirait bien que la poche à eau est restée sur Lyon . J'ai bien une bouteille d'1.5L dans le camion, mais le reste, c'est soit des bouteilles coupées, soit des jerricans....Pas hyper pratique donc ! Direction la zone commerciale, mais bien évidement, tout est fermé car il est trop tôt. J'arrive tant bien que mal à récupérer une seconde bouteille chez une marchande de pièce auto. OUF, le journée peut commencer en temps et en heure
Bon, le topo, vous le connaissez. La route permet de se chauffer tranquillement, et j'avoue la monter,..., tranquillement. Puis la piste arrive avec un premier coup de cul qui pique comme il faut. S'en suit une montée régulière en épingle sur cette même piste. L'avantage de rouler avec des bouteilles d'eau, c'est que quand t'as soif, bah faut s’arrêter ! Mince, quel dommage Puis le single arrive. J’essaye bien de le monter à la pédale, mais cesse vite de forcer et en avant pour un rythme régulier de portage/pédalage selon la tronche du sentier. Finalement, j'arrive "vite" en haut. Enfin la monté m'a parue rapide quoi. Il faut dire aussi que le temps est juste parfait. Il y a de l'air et le soleil tape pas. Ça n’empêche que je les cuisses picotent quand même et je m'en rend vite compte en poursuivant vers le tabor. Ça y est, je suis au bout de la trace de JF. Heu, c'est pas le tabor là si ? Parce que le sommet en face, pas si loin, mais bien plus haut, ça y ressemble fortement tout de même
Confirmation du gps, et victoire des jambes sur mon égaux : Le sommet, ce sera pour la prochaine foi ! Du coup : REPAS. Ouh que ça fait du bien. La pause avait tout pour être parfaite, mais c'était sans compter sur des fourmis volantes. A coté, les mouches, c'est le bonheur. J'ai du décimer la moitié de la colonie le temps de deux fabuleuses salades saupiquet. Puis la redescente. Bref poussage de fainéant puis en selle pour arriver à la croix du Piquet de Nantes.
Puis c'est en mode school bike que ça se poursuit. Première découverte : On dirait bien que le coté gauche, c'est pas mon fort, les épingles y passent pas bien du tout ! Je suis loin de tout passer sans poser le pied mais me fait plais' et c'est bien le principal. Bon, Il y a toujours cette pike qui plonge, mais en fermant les compressions (merci jérôme ;) ), ça contre un peux le truc. Puis changement de versant, et là, c'est encore une autre histoire . Bon, les 2 premières ok, mais les suivantes . Autant dire qu'il n'y a pas que les gauches qui passent pas ! Même à cheval sur le vélo les deux pieds à terre, j'ai pas la place de manœuvrer. Du coup, je commence à me dire que, "ok j'ai pas la technique, mais je paye aussi là le fait d’avoir un vélo "long"". Et puis ça continue tout en apprentissage. Bon, ça n'a pas loupé, il a fallut que me foute au tas en me retrouvant plus vite que prévus 1étage en dessous et sans vélo... Heureusement la véget' était là pour amortir le matos, pas de bobo, ni pour l'un, ni pour l'autre. Du coup, je rigolais de la situation en remontant à pied le chemin sqwizé pour récupérer le vélo. Descente tranquille tout en assurance jusqu'à la cabane de l'onf où j'ai pu finir ma sieste. La suite du parcours est bien plus facile. Les épingles y sont moins fermées et ça devient ultra ludique/plus rapide sur la fin, du bonheur en barre.
Retour au camion de bonne heure et bière presque fraîche en récompense.
Direction le départ du topo de demain, mais avant, petit décrassage au Lac de Laffrey. Tout beau tout propre, bon pour l'service.
Arrivé au village de La Paute. Bon bah c'est pas la même ambiance. Autant dire que le décors est bien plus austère ; vive les fonds de vallée.... J'étudie tant bien que mal le topo avec le gps (le joystick, c'est vraiment chiant pour naviguer ) et j'en déduit 5-6km de grosse route avant de bifurquer sur une secondaire. Absolument pas emballé par cette amorce de topo je regrette de ne pas l''avoir plus étudié à la maison...Bon, on verra bien... Plus tard, une voisine me confirmera que la route n'est pas si empruntée que ça...
Occupation du soir : Atelier mécanique (ajout d'un token) et prépa d'un bon repas. Bien mal m'en a prit. A manger comme 3 le sommeil fut dur à trouver.