Arrivée à Nantes à 8h40 au lieu des 9h15 prévu. L'équipe des 69 déboule peu de temps après, on va pouvoir se lancer bien en avance. On attend juste la traditionnelle vidange de fourche de Tony sur le parking et on démarre doucement par la route du col de Malissol en croisant un sacré paquet de routards qui se tire la bourre dans une course locale.
On sort de la route principale puis on se retrouve sur une piste jusqu'à la station de St Honoré 1500. De là, je propose le 1er bonus qui consiste à monter au Pérollier. La descente est bien visible et certains CC arrivent à se faire une idée bien précise de l'expo et de la difficulté en étant en face à deux bons kilomètres. Chapeau !
Bref, on est trois à se lancer en direction de col de l'Ollière tandis que le reste de l'équipe commence la montée au Piquet. Pour atteindre le col, c'est principalement de la piste de ski. C'est raide et caillouteux, il faut s'accrocher pour rester sur le vélo. Le final se fera d'ailleurs à pied. Le vent du nord fait son petit effet et comme le sommet est bien bouché, on enfile une couche supplémentaire et on attaque les 160m de portage sur la crête. Au sommet on ne traine pas. La première partie est un peu freeride dans l'herbe puis on bascule à gauche sur une sente très peu marquée et étroite. La 1ère épingle calme tout le monde. Pas tant pour sa difficulté (malgré la marche), que pour son expo. On passe à pied... La suite se fera sur le vélo même si on serre bien les fesses quand même. Au fur et à mesure de la descente, c'est plus facile. Une traversée de ravine et un final excellent en forêt. Un bonus qui en valait la peine avec une super ambiance dans la descente.
On se dirige maintenant en direction du Piquet. Un bon coup du cul au départ et une suite beaucoup plus roulante. Sur la fin, on alterne poussage/roulage et on termine par un portage bien raide. A peine remonté sur le vélo qu'Aurélien me fait une petite frayeur. Sa pédale tape un cailloux et le fait basculer du mauvais côté. Il ne s’arrête pas bien loin, son vélo aussi, mais il a une belle entaille au bras. Je sais que Yann a des pansements et le somment est en vue, on y sera dans quelques minutes.
On fait la jonction avec le reste de la troupe, séance infirmerie pour Aurélien et on se lance dans la descente. 200 premiers mètres plutôt physiques : des épingles mais aussi des cailloux, ça fini par tirer dans les bras. La suite c'est un single ultra propre avec des jolies épingles bien serrées dans lesquelles il faut s'employer. Mais c'est un régal et on a l'impression que ça n'en finit pas. A la cabane ONF, on a le choix entre deux variantes mais il est décidé qu'on fera les deux
La première, ce sont encore des épingles serrées (mais moins qu'en haut) et la deuxième (Grande Combe) est beaucoup plus facile et rapide. On rejoint une crête avec une descente assez rectiligne mais très piégeuse avec ses cailloux dissimulés dans l'herbe. Une remontée au col de Malissol et une descente finale rapide elle aussi.
Retour aux voitures, un petit tour à la brasserie du coin : de la blanche, de la blonde et de l'ambrée, on a tout essayé
Très belle journée et très beau topo !