La suite du film « Burned Asses 2 » Acte 2/ Jour 2 : Transfert voiture pour aller rejoindre Saint Sauveur sur Tinée , une vallée parallèle à la Vésubie , ascension vers le Col de la Couillole (oui je sais , mais il ne fait pas rire …) via la route tortueuse mais efficace qui nous mène à Roure , de Roure le GR jusqu’à Roubion, les Buisses et son beau télésiège d’époque , le Pommier sauvage , la descente de la Pinéa, Lauvet d’Ilonse , Col des Fourches , DH Algagno Soutran, le village fantôme de Blai, puis la DH d’Abeliéra , Saint Sauveur /Tnée.
Scène 1 Tous ; départ 7H30 dans les voitures , temps frais mais splendide , on est parti à nouveau pour une superbe journée de ride qui débute par une longue longue route qui atteint Roure au bout ….d’un certain temps ; pour une route elle reste plaisante car elle est efficace et passe par de beaux secteurs dans des falaises rouges , le seul bémol est la remontée des voitures et camionnettes chargées de bikes en direction de Roubion , « quelle bande de masos » doivent ils penser …
Le rythme est un peu plus soutenu car je suis encadré par Dvorak d’un côté et Pierre de l’autre…et JF qui donne le tempo
Scène 2 : Tous ensemble : le GR s’offre à nous , sympathique au début , il révèle quelques pièges pour un Lionel encore endormi , un cri étouffé, je me retourne, pas de Lio : une bonne chute dans les ronciers 5 mètres + bas. Bon malgré ce petit événement rien à signaler sur le début de GR
Scène 3 : Tous ensemble / Le Gr toujours vers Roubion qui nous propose à un moment 2 options , nous prenons celle qui descend et longe un interminable canal qui nous force à pousser , porter , escalader , patauger dans l’eau , et réduit nettement notre moyenne , mais bon , on a le temps …
Scène 4 : Le GR toujours : nous arrivons au crux de la balade , le passage d’un kolossal éboulis rougeoyant magnifique (mais de loin …) , cf les photos, suivi par la traversée d’un cours d’eau plutôt dynamique , 2 équipes se créent naturellement , JF entraine un groupe et crapahute au loin dans le pierrier et finalement trouve le passage vers la rive d’en face ,de mon côté j’entraine Pierre et Dvorak dans l’escalade d’un mur vertical fait de mousses , de buis emmerdants et de branches mortes , Pierre y croit et ouvre la voie tranquillement , on atteint enfin la jonction avec nos collègues qui sont eux sur un très beau chemin dans la forêt…. Rapidement , enfin je me comprends on atteint le beau village de Roubion adossé à la falaise comme une arapède. Un petit mounta calla avec des pruniers sauvages qui nous tendent leurs branches et le télésiège : merdum il est arrêté !!
Scène 5 : il est simplement arrêté entre midi et 2 , c’est donc le repos des guerriers , et c’est sur une herbe bien grasse et accueillante que nous nous sustentons , et siestons (pour Lionel) quelques instants mais JF veille au grain et relance la mécanique dès la réouverture du TS. 300 m + haut ou moins d’après les derniers experts , nous nous retrouvons au pied de la Tête du Pommier , que nous contournons par la droite : un beau single remontant dans une herbe rase et une vue 360° magnifique sur le minéral Mont Mounier .
Scène 6 : j’ai décidé de ne pas faire la petite boucle bonus que je connais d’ailleurs entre Les Cluots et la remontée de Liberture via la très belle DH épinglue de la Pinéa, Lionel me suit dans cette idée et nous voyons progressivement disparaitre nos amis dans les vastes étendues d’herbe rase, les images sont irréelles. On retourne rapidement vers notre prochain point de contact avec nos équipiers. Une petite dérive de navigation à vue nous force à réaliser une remontée bien pentue délicate pour retrouver le sentier balisé.
Scène 7 : Le Lauvet D’Ilonse : plateau magique offrant toujours ce 360° sur les montagnes alpines. Lionel poursuit sa sieste , je repose un peu mes jambes et ma bidoche fatiguée…
L’air est frais , les criquets et autres épiphigères profitent encore des derniers jours ensoleillés en altitude pour s’ébattre et se dégourdir les pattes AR.
Une bonne heure après nous retrouvons nos compagnons , gais , vaguement fatigués , mais prêts à en découdre avec 1400m de D- ininterrompus et surtout très variés.
Scène 8 : notre meute fait galoper un troupeau de moutons et s’engage sur un single étroit , herbeux , rapide, caillouteux parfois , rapidement au col de Fourches , JF a un gros coup de moins bien , je lui file un dopant autorisé chargé en caféine , il retrouve ses jambes et sa folie de 20 ans pendant quelques minutes.
Je tourne à gauche en direction d’Algagno Soutran , par des jeux de mounta calla on perd peu de terrain et on roule dans un univers très sauvage qui se poursuit par des descentes technique de restanques toutes aussi ludiques les unes que les autres . Un peu de navigation et la descente se poursuit , go go go , le soleil est maintenant derrière la montagne , donc il faut trouver le bon rythme de descente avant la nuit tout en prenant un max de plaisir et un minimum de risques , tout au long de cette DH ce sera ma crainte que qq’un se fasse mal , mais le niveau est homogène et chacun gère intelligemment sa marge de sécurité. La descente depuis Algagno Soutran jusqu’ Blai nous fait profiter d’un autre type d’épingles : tout en glisse sur des petites pierres roulantes et gravillons , extra , on laisse le bike aller en évitant de bloquer les roues , c’est en terminant ce bel enchainement de très nombreuses épingles que nous nous retrouvons tous ensemble , la banane totale et ce n’est pas fini !!
Scène 9 : Voici le single d’Abeliéra , un balcon magnifique dans les rochers rouges dominant le vallon et la vallée de la Tinée , ca file très très vite, on saute , on descend , on s’appuie dans les courbes, avec une seule interdiction absolue : celle de sortir du chemin , sinon c’est le grand vol de l’aigle noir ….
On en termine avec le passage de la Tinée , un bout de route , la boulangerie envahie et pillée par notre horde sauvage.
A voir le visage de mes compagnons , je devine qu’ à la fatigue bien réelle se mêlent un vrai plaisir et le sentiment d’une journée bien remplie.
Mon compteur du Trip Vésubior va encore collecter quelques points supplémentaires …
Scéne 10 : Soirée mega pasta, et totale crème (…) , on se quitte (je dors à SMV) après avoir disserté sur la technique d’approche de demain (navettes, route de la Madone en vélo, réduction du parcours ..). En tout cas ce qui attend le lendemain est encore + haut et + beau que ce que nous avons connu ces jours…
ACTE 3 / J3 : SMV , route de 10km de la Madone des Fenestres, montée par le vallon du Prals à la Valette de Prals + haut sommet roulable du Mercantour, descente , baisse de Ferisson , La Palu (hmmmmm), enfin le Pouey supérieur et inférieur , retour SMV.
Scène 1 : Le Rdv est fixé à 7H, j’arrive à 6H30 , je me méfie ,… je mets le nez dehors et je suis dépité : il pleut , rien entendu dans la nuit… J’arrive au camp de base et comprend vite qu’il y a 2 camps , l’un qui veut y aller coûte que coûte , l’autre qui est presque prêt à quitter les lieux pour Lyon estimant suffisant et complets les 2 précédents.
Comme mon compteur de pêchon est au + bas et comme je l’ai fait 5 fois , je propose de les monter jusqu’à la Madone pour éviter le calvaire de la Madone (..) , une heure de négo et d’analyse comparative des sites météos s’écoule , quand Dvo et Pierre enfilent leur cuissards enfin motivés , ils sortent les vélos : paf une nouvelle averse !!Tout le monde décide de ranger et de rentrer un peu + tôt que prévu.
On avait déjà raté cette sortie l’an dernier , ce sera donc la première l’an prochain mais avec en + le Lac du Boréon dans une boucle infernale depuis SMV !!
Conclusion/ Bilan : Cette année j’ai adoré :
- Les topos exceptionnels
- L’ambiance décontractée avec les potes sans prise de tête et en confiance pour les topos (j’ai apprécié)
- Les nouveaux compagnons vésubiens ( et peut-être même Transvésubiens)
- La variété des singles et des supports
- Le temps magnifique des 1ers jours
- Pas de panne mécanique ni crevaison
- Pas de blessure , mise à part le feu aux fesses (..)
- Le calendrier sur 3 jours: idéal
- Le chef pompon bis qui ouvrait la piste (merci JF)
- Mon nouveau HR 3C
Points d’amélioration :
- La forme (pour moi) mais j’étais avec des missiles
- La météo risquée à cette période mais les couleurs sont belles