Après une telle épreuve, un CR digne de ce nom s'impose
Les événementsDépart de Lyon le samedi matin, récupération de dvorak sur la route puis direction Olargues avec, il faut le dire, une certaine anxiété en vue de ce qui nous attend

On est d'accord tous les deux: l'essentiel c'est de s'amuser, de ne pas se faire mal, et de finir. Le résultat (chrono) est un bonus sachant que nous ne sommes pas pros et que ce format d'épreuve est hors du commun pour nous.
On arrive vers 13h au paddock. On emménage au gîte, retire les plaques et puces après pas mal d'attente. Plus tard dans l'après-midi, on retrouve fafou et ses collègues, qui sont à peu près dans le même état d'appréhension et d'impatience que nous!
La nuit est courte: réveil à 3h50 pour un top départ à 5h15 On part tous en vague 2, en milieu de peloton. On est surpris de la douceur des températures à cette heure de la journée: la première montée se fait en maillot manches courtes et pourtant je sue déjà à grosses gouttes...
Boucle 1Chacun part à son rythme: dvorak part devant et je ne le reverrai plus de la course

Je décide de garder un rythme cool pour ne pas imposer d'effort à mes jambes. 500m de route puis pistasse plus tard, c'est le début de la première spéciale
SP1: MézeillesArrivés en haut, une file d'attente de plusieurs minutes nous impose un long arrêt. On se refroidit très vite à l'arrêt avec le maillot humide. Je pars finalement une vingtaine de minutes plus tard: les départs se font à la chaîne, avec souvent moins de 10 secondes de distance entre deux coureurs, donc fatalement ça bouchonne... énormément. La SP 1 est une mise en bouche gentillette et très ludique: très lisse et tortueux, c'est un single très semblable à ce qu'on trouve beaucoup dans le Diois, peu technique mais hyper plaisant avec de grandes courbes, des compression et relances faciles où il y a moyen normalement de mettre un bon rythme à condition de ne pas trop toucher aux freins. Malheureusement, vu le monde présent, impossible de trouver un rythme et pas mal de gars sont déjà à pied et forcent à ralentir où prendre des trajectoires merdiques pour doubler. Je vois même un mec qui roule sans lampe, un autre avec la selle haute, debout sur les pédales et freins bloqués

Très bon premier sentier en tout cas, j'arrive en bas avec la banane!
SP2: les EcoliersC'est reparti pour 500m de montée sur DFCI. Le jour se lève tout doucement. La SP 2 a été ma descente préférée de la course, non pas que ce soit la meilleure mais parce qu'à ce moment-là j'étais encore capable d'en profiter!

Le niveau est tout de suite plus élevé: on passe à un bon T3, voire un peu plus sur certains franchissements, avec de bonnes grosses marches, quelques épingles dans la caillasse et des enchaînements de pif-pafs rapides. Je raffole de ce type de sentier: il me rappelle le GR qu'on avait descendu le 2ème jour de notre périple vésubien l'an dernier ou les meilleurs sentiers ardéchois ou du Diois. Reste le problème de la file d'attente au départ (encore 10 bonnes minutes) et les bouchons tout au long de la descente qui empêchent de rouler sereinement et font perdre du temps et du rythme. Excellentes sensations quoi qu'il en soit et grosse sensation de gavage en arrivant en bas

Le jour est alors levé et on roule sous un beau ciel bleu avec juste quelques nuages et un peu de vent.
SP3: la MienneEncore une remontée sur piste/route monotone mais efficace, puis un court portage qui passe très bien. La SP3 reste très accessible. Elle est plus typée DH que les autres avec quelques bons sauts et franchissements, virages relevés et quelques passages en dévers entre les sapins qui font penser au Pilat. Ce n'est pas le type de descente que je préfère mais ça passe extrêmement bien

Encore 10 minutes d'attente au départ et de nombreux bouchons dans la descente, malheureusement
On arrive au bas de la troisième SP près du parking: j'en profite pour mettre les loupiottes dans le coffre, contrôler la pression de ma fourche qui est trop dure, envoyer quelques textos, papoter avec des mecs que j'ai croisés auparavant. Passage au ravito: il n'y a vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent Plus de remarques à ce sujet à la fin du CR...