Quand l’annonce d’une nouvelle TV a été faite, féru de ce type de course je me suis tout de suite dit allez la first édition il faut y aller.
Georges Edwards nous a même dit qu’il avait eu l’idée de ce parcours avant la TV EST il y a 30 ans !
D’habitude motivé par les parcours moins longs mais en « mode à fond tout le temps » j’ai hésité, mais sur le papier le petit parcours ne me faisait pas rêver et j’ai bien fait vu la médiocrité (mon avis) de fin de parcours.
Départ de Lyon avec un autre JérômeW, suisse-alsacien que je connais depuis 10 ans.
Au départ à Thorenc -6h30 au milieu de nulle part, tin mais qu’est-ce qu’on fout là, projecteurs, musique, l’ambiance est plutôt détendue dans un profond brouillard, on sent dans les regards, l’inquiétude, l’envie, et le manque de sommeil aussi
Puis c’est le go, départ très rapide dans un pré herbeux puis foret, un premier portage/poussage. L’objectif étant d’aller assez vite les premiers km mais sans se mettre dans le rouge.
Je suis mon camarade sans le doubler, le portage se termine, j’enlève ma frontale 10 secondes, il me distance, et les sentiers sont un peu glissants. Première descente quelques gros franchissements en descente devant moi ça descend à pieds et ça bouchonne, je me fraye néanmoins un chemin, pardon ! pardon ! bon esprit on laisse passer, je vois JéromeW qui est empêtré dans le bouchon je lui crie gogogo, on file dans la descente et laisse les autres sur place ça commence bien, on est dedans !
Puis remontée sur Andon sur petit sentier technique, liaison route et piste plutôt descendante et agréable sur Caille. Mon plateau de 26 me permet quand même de tenir une bonne moyenne.
Puis re portage/poussage sur du beau sentier, les VAE nous rattrapent en nous doublant alors qu’on porte !!! Bon esprit ils préviennent et remercie de leur laisser le passage.
Les jambes sont bonnes, je pourrai monter 2 fois plus vite, mais monte au train pensant à la suite.
Ça roule de nouveau, petite mais très belle descente sauvage et pentue, puis on arrive à la première porte horaire.
Remontée sur la cime de l’Audibergue, la plupart sont à la force du mollet sur cette piste très raide, je décide de marcher en allant aussi vite qu’eux.
En haut c’est magique, le plateau karstique (
HDB) à perte de vue, grosse descente facile et très très rapide mais le champ de mine est un piège pour les pneus, je décide de modérer l’allure et de piloter propre.Franchissement en légère montée dans les cailloux je descends du vélo pour m’économiser, un gars devant moi force, veut passer, et tombe dans le dévers de tout son long dans les cailloux, je suis obligé de lui demander 2 fois si ça va ? Il reprend ses esprits et me dit oui, parcours très piégeux où il faut être sûr de ses choix…
Puis avec un autre on cherche les balisages, bennnn je n’en vois pas lui non plus, BORDEL, on se retrouve à jardiner dans les buissons à 1500 mètres mais on perd du temps…
(et pas de JFtool pour couper les branches)Un groupe de 10 arrivent désabusés, on se démerde comme on peut pour descendre du plateau, la galère…, en bas 2 gars cherchent une trace sur leur gps , je file sur un bout de route et là heureusement une bagnole de secouristes m’indique la bonne direction, « prochain village tu récupères le balisage. »
J’appris un peu plus tard que c’était nos amis les con… chasseurs qui avaient dé balisés le parcours.
Enervé comme jamais je tartine pour rattraper le temps perdu, je demande à un local au village c’est où Saint Vallier (la porte horaire) il me répond « derrière toi ! » je vois déjà la disqualification pointer le bout de son nez !!!
Heureusement le ravito PH se fait à l’extérieur du village, j’arrive donc avec 50 minutes d’avance sur la barrière horaire malgré le détour de quelques kilomètres.