[Compte-rendu] XMB de Breil-sur-Roya - Le crapahu du loup

Un CR qui j’espère vous donnera envie d’aller se frotter aux sentiers du 06.
Depuis quelques années, je regarde avec intérêt les « petites » courses de montagne du 06 où des fadas se tirent la bourre dans des sentiers plus adaptés à la randonnée pédestre sportive qu’à la bicyclette.
Ne pouvant pas participer pour des raisons familiales à des raids un peu plus tard à la belle saison je me jette sur cette XMB afin de tâter du sentier très sec en ce mois d’avril.
J’arrive la veille aux inscriptions au bord de la rivière la Roya, c’est la remise des prix pour le petit enduro du samedi, je sens des ondes positives dans ce petit village aux pieds des montagnes, à la frontière franco-italienne. Les gens sont très souriants.
L’arrivée de l’enduro a l’air bien pourri avec un sentier à flanc très très pentu avec beaucoup de dévers sec et poussiéreux, je me dis pas facile quand même leur enduro…
Je retire ma plaque et me rends au col de Brouis à presque 900 mètres lieu de l’hébergement et du rassemblement d’avant course le dimanche.
Le lendemain la météo est au grand beau il doit faire 10/15° à 900 mètres, les voitures arrivent déchargeant les bikes, certains locaux sont en vestes, voir même en cuissard long, j’hallucine !
Quelques réglages et 9h25 (sont lève tard ces sudistes) ! oulà je dois m’activer pour rejoindre le pré-départ (sont compliqués aussi là-bas ) au centre équestre à 10mn de là. Une fois au centre le speaker chauffe l’ambiance, et nous partons plus ou moins groupés pour prendre le départ, une montée sur piste permet de s’échauffer sur le 22 pour ma part, ça mouline ça mouline, avec quelques passages en plateau de 34 pour finir la chauffe.
On arrive à la cime du Bosc, promontoire rocheux en cul de sac au-dessus de rien, de là on s’aligne comme on peut les uns derrières les autres, les « cadors en première ligne ».
Pour ma part je choisis de partir tout derrière, un pas tout jeune à côté de moi qui a allègrement dépassé les 60 ans, des petits vélos (SR, XC, acier), des plus gros typés enduro.
Mon objectif étant de découvrir ce format de course très spécial, en espérant m’y amuser également, et de finir en un seul morceau.
Le niveau moyen des pilotes en présence étant très élevé avec un maximum de locaux habitués à ce format qui connaissent les sentiers depuis des années, et le champion de France master, le vice-champion du monde xterra, le tout dans une ambiance très humble et conviviale.
Des mecs également déguisés tant ils sont bariolés, mais une remarque commune la plupart ont des gros pneus cramponnés !!!
N’ayant pas voulu traîner mon purgatory grid derrière, j’ai opté pour un fast track 2.2 réputé pour sa facilité à passer devant le vélo dans les descentes, en control bien sûr (équivalent à un tubetype) histoire de se rassurer sur la solidité du pneu
Bref mauvais choix, faut du fiable là-bas.
Le départ est donné, l’étroitesse du chemin fait que je reste quasiment 1mn à attendre que ça se dégage devant moi…
Je pars à rythme moyen, pourtant je double je double, on monte par une piste puis d’un coup ça bascule en descente sur un versant, ouch c’est raide et ça glisse tellement c’est sec et ça tournicote.
Tout de suite un mec me bloque dans les épingles, puis bloque tout le monde impossible de passer, il a l’air paniqué, ça demande gentiment de passer derrière, j’insiste, le mec s’arrête et nous laisse passer, Ça me colle aux fesses, je ne suis pas dedans ça va trop vite, le sentier s’élargit je lui dis passe à gauche, « elle
» me passe nettement avec un bon saut pour prendre de la vitesse, ça envoi ! Ah c’est Morgane Jonnier l’enduriste ! la petite sœur de Sabrina championne de DH… Je la retrouverai à la prochaine montée.
Je reste sur la réserve et descend plus prudemment, d’autres me passent également, puis ça relance à flanc sur un sentier étroit mais très lisse de terre de sous-bois qui me rappelle un peu les Vosges, je repasse le 34 et rattrape les descendeurs.
On revient au col de Brouis je passe quelques gars puis on remonte via la piste puis du sentier technique à pédaler, les descendeurs me laissent passer on arrive même à échanger quelques mots c’est sympa, on se dit à tout à l’heure dans la descente puis m’éloigne.
La descente sur Olivetta s’amorce, d’abord bien large sur comme du chemin très pentu avec des ornières, et des cailloux, des petits qui roulent des gros plus fixes, j’essaye de ne pas trop freiner et de prendre la meilleure trajectoire pour mon pneu arrière
, mais trop de choix possibles et des caillasses partout, aïe je ne suis pas propre, argh mon pneu arrière, je serre les fesses…
On continue à descendre avec des petits de sauts d’1m maxi bien ludiques, puis on relance un peu à flanc sur un sentier très étroit. J’étais seul je ne le suis plus, je lui demande s’il veut passer, il me dit non c’est bon, du coup on papote en roulottant histoire de récupérer 2 mn, je relâche la concentration, et hop ma roue avant se dérobe au bord de la pente. Je rattrape de justesse avec les pieds et cette première alerte va me donner un coup de sang bienfaiteur pour la suite, du coup je roule un peu mieux, puis c’est la fin de la descente finale sur Olivetta, très raide. Un panneau « Danger », d’habitude en rando organisée quand je vois ça je me fais la remarque tiens un passage rigolo j’appuis, mais là je me dis soyons prudent. Du coup je bloque mes freins dans la pente très raide, poussiéreuse et pas lisse du tout, qui descend bien sur 200m de D-. Je sors les pieds, ne contrôle pas vraiment le vélo, ce sera ma plus mauvaise descente de la journée, heureusement je ne chute pas et arrive en bas entier en criant, très énervé.
Depuis quelques années, je regarde avec intérêt les « petites » courses de montagne du 06 où des fadas se tirent la bourre dans des sentiers plus adaptés à la randonnée pédestre sportive qu’à la bicyclette.
Ne pouvant pas participer pour des raisons familiales à des raids un peu plus tard à la belle saison je me jette sur cette XMB afin de tâter du sentier très sec en ce mois d’avril.
J’arrive la veille aux inscriptions au bord de la rivière la Roya, c’est la remise des prix pour le petit enduro du samedi, je sens des ondes positives dans ce petit village aux pieds des montagnes, à la frontière franco-italienne. Les gens sont très souriants.
L’arrivée de l’enduro a l’air bien pourri avec un sentier à flanc très très pentu avec beaucoup de dévers sec et poussiéreux, je me dis pas facile quand même leur enduro…
Je retire ma plaque et me rends au col de Brouis à presque 900 mètres lieu de l’hébergement et du rassemblement d’avant course le dimanche.
Le lendemain la météo est au grand beau il doit faire 10/15° à 900 mètres, les voitures arrivent déchargeant les bikes, certains locaux sont en vestes, voir même en cuissard long, j’hallucine !

Quelques réglages et 9h25 (sont lève tard ces sudistes) ! oulà je dois m’activer pour rejoindre le pré-départ (sont compliqués aussi là-bas ) au centre équestre à 10mn de là. Une fois au centre le speaker chauffe l’ambiance, et nous partons plus ou moins groupés pour prendre le départ, une montée sur piste permet de s’échauffer sur le 22 pour ma part, ça mouline ça mouline, avec quelques passages en plateau de 34 pour finir la chauffe.
On arrive à la cime du Bosc, promontoire rocheux en cul de sac au-dessus de rien, de là on s’aligne comme on peut les uns derrières les autres, les « cadors en première ligne ».
Pour ma part je choisis de partir tout derrière, un pas tout jeune à côté de moi qui a allègrement dépassé les 60 ans, des petits vélos (SR, XC, acier), des plus gros typés enduro.
Mon objectif étant de découvrir ce format de course très spécial, en espérant m’y amuser également, et de finir en un seul morceau.
Le niveau moyen des pilotes en présence étant très élevé avec un maximum de locaux habitués à ce format qui connaissent les sentiers depuis des années, et le champion de France master, le vice-champion du monde xterra, le tout dans une ambiance très humble et conviviale.
Des mecs également déguisés tant ils sont bariolés, mais une remarque commune la plupart ont des gros pneus cramponnés !!!
N’ayant pas voulu traîner mon purgatory grid derrière, j’ai opté pour un fast track 2.2 réputé pour sa facilité à passer devant le vélo dans les descentes, en control bien sûr (équivalent à un tubetype) histoire de se rassurer sur la solidité du pneu

Le départ est donné, l’étroitesse du chemin fait que je reste quasiment 1mn à attendre que ça se dégage devant moi…
Je pars à rythme moyen, pourtant je double je double, on monte par une piste puis d’un coup ça bascule en descente sur un versant, ouch c’est raide et ça glisse tellement c’est sec et ça tournicote.
Tout de suite un mec me bloque dans les épingles, puis bloque tout le monde impossible de passer, il a l’air paniqué, ça demande gentiment de passer derrière, j’insiste, le mec s’arrête et nous laisse passer, Ça me colle aux fesses, je ne suis pas dedans ça va trop vite, le sentier s’élargit je lui dis passe à gauche, « elle


Je reste sur la réserve et descend plus prudemment, d’autres me passent également, puis ça relance à flanc sur un sentier étroit mais très lisse de terre de sous-bois qui me rappelle un peu les Vosges, je repasse le 34 et rattrape les descendeurs.
On revient au col de Brouis je passe quelques gars puis on remonte via la piste puis du sentier technique à pédaler, les descendeurs me laissent passer on arrive même à échanger quelques mots c’est sympa, on se dit à tout à l’heure dans la descente puis m’éloigne.
La descente sur Olivetta s’amorce, d’abord bien large sur comme du chemin très pentu avec des ornières, et des cailloux, des petits qui roulent des gros plus fixes, j’essaye de ne pas trop freiner et de prendre la meilleure trajectoire pour mon pneu arrière

On continue à descendre avec des petits de sauts d’1m maxi bien ludiques, puis on relance un peu à flanc sur un sentier très étroit. J’étais seul je ne le suis plus, je lui demande s’il veut passer, il me dit non c’est bon, du coup on papote en roulottant histoire de récupérer 2 mn, je relâche la concentration, et hop ma roue avant se dérobe au bord de la pente. Je rattrape de justesse avec les pieds et cette première alerte va me donner un coup de sang bienfaiteur pour la suite, du coup je roule un peu mieux, puis c’est la fin de la descente finale sur Olivetta, très raide. Un panneau « Danger », d’habitude en rando organisée quand je vois ça je me fais la remarque tiens un passage rigolo j’appuis, mais là je me dis soyons prudent. Du coup je bloque mes freins dans la pente très raide, poussiéreuse et pas lisse du tout, qui descend bien sur 200m de D-. Je sors les pieds, ne contrôle pas vraiment le vélo, ce sera ma plus mauvaise descente de la journée, heureusement je ne chute pas et arrive en bas entier en criant, très énervé.
