Trans...pirer à la TransV

Ici on parle des topos qu'on prépare, des sorties et raids qu'on envisage, de sa préparation à un évènement spécifique

Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar mathieu.7@me.Com » 11 Juin 2014 18:48

Merci pour les CR les gars, ça donne envie :gaba: mais ça montre aussi qu'il faut pas se pointer en touriste :shock: alors on va réfléchir encore un peu :lol:
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar Corto » 12 Juin 2014 16:31

Tin Dvorak Levens t'as mis 1 heure, voir son CR sur CC, mais 1 heure seulement :gaba:

Par contre Polo du 66 qui finit vers les 60 a trouvé la TV + facile que la SEE :shock: :
Je suis malheureusement arrivé rincé sur ces deux épreuves. J'ai trop roulé cet hiver et surtout trop tôt dans la saison, ce qui a eu pour incidence de me cramer.J'ai fait un peu de route mais pas tant que ça (1600 kms depuis le début d'année). J'ai plus axé ma préparation sur des longues sorties VTT.Franchement, la Transvé n'est pas infaisable. Les descentes sont gentilles et pas très techniques (surtout cette année).Le Vauban est encore plus roulant: c'est du xc sur 72 bornes (mais bien physique!).En comparaison j'ai trouvé la SEE plus dure.

Tous les masos doivent donc s'orienter vers la SEE ??? :mrgreen:
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar salut » 12 Juin 2014 17:03

En relisant ton/son texte je comprend que SEE est + dur que le Vauban

Sinon les rochers de la TV ont dû s'user à force
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar Corto » 12 Juin 2014 17:12

Il doit plutôt parler des 2 le Vauban plus XC, et la SEE plus engagée et extrême, et la TV entre les 2.
La SEE ça a l'air chouette, et pas obligé de faire tous les parcours ...

Cailloux émoussés pit-être, il va falloir passer par l'Italie l'année prochaine :twisted:
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar salut » 16 Juin 2014 23:51

Bon 2 semaines se sont écoulées et c’est l’heure d’un petit bilan TV 2014.
J’ai atteint ce qui était mon objectif perso Col de la Porte après 8h de ride , je pouvais continuer je pense encore tranquillement , mais bon …

Donc quelques éléments d’analyse :

1/ Le bonhomme :

A) L'Entraînement post TV :
pas de chiffres mais du plaisir et quelques longues distances
Le lendemain de la course j’étais déjà très bien et prêt à rouler , donc c’est plutôt positif ; je me suis forcé à me préparer à porter (un peu) , dans le technique (pas de pbm) , dans les longues distances ce fut un peu court hormis dans les Baronnies 72 bornes et 3000 + /- quelques semaines avant , j’aurais dû en faire une ou 2 en + ; il m’a manqué aussi au moins 2 courses idéalement des XMB ou peut être une Garoutade , pour me mettre + dans le rouge et être mieux préparé à partir vite comme les autres années , je manquais on va dire d’explosivité pour les premiers km mais ce démarrage diesel m’a permis d’être bien presque tout le temps
Aucun pbm de tendons ou de crampes , ni de problème lié à l’entrainement , j’ai bien écouté mon corps pour me pas être en sur-entrainement par rapport à ma vieille carcasse, donc c’est plutôt positif.

A garder pour l’an prochain :
- garder le plaisir de rouler et la motivation
- continuer les sorties montagne après la TV
- ne pas se blesser ou se faire des tendinites à la con liées souvent au sur entrainement
- ne pas tomber malade type bronchite en hiver difficile à nettoyer et qui laisse toujours des traces ( pas malade depuis sept 2012 ..hors gastro)

A améliorer pour l’an prochain :
- pas de grande rupture entre fin saison et la reprise (mais ne pas arriver cramé non plus) , je me suis arrêté un peu tôt
- faire des randos rapides + 2 ou 3 XMB + 1 longue en début de saison pour se mettre dans le rythme
- rouler à l’ATAF en milieu de semaine car les effets à chaque fois sont bénéfiques et visibles même après 2/3 sorties
- rouler avec les copains par exemple de la 42éme pour se mettre + dans le rouge et s’imposer à suivre le groupe , moins rouler en solo sauf en début de saison
- travailler la puissance en hivernal et home trainer
- faire du gainage régulier et perdre un peu de poids et de bidoche en début de saison
- faire à la place d’une sortie VTT une sortie trail maxi 10/15km tranquille pour ne pas s’abîmer les genoux
- sortir + en enduro rapide avec Kiki et Yoyo voire course pour maintenir une vitesse de croisière élevée ( s’habituer à rouler vite voire très vite), car la reprise dans les 2 Caires au taquet était chaude

B) La bouffe et les liquides
- Cette année j’a pris ce sujet en totale dilettante , ce qui fait que je suis revenu à Nice avec pratiquement toutes mes barres dans le sac :veryeek: :twisted: , mes gels étaient eux ailleurs quelque part :twisted: , de l’eau pure depuis le début de la course alors que je suis plutôt Malto 3 j avant , donc j’étais nul car rapidement je n’ai plus eu de power :evil:
- Heureusement les ravitos étaient super et complets avec de tout et en quantité , y compris des barres et gels, mais je n’ai testé de crainte de pbm , donc prochaine fois on peut presque se passer d’1 kg de barres et gels dans le sac , il y a tout sur place
- Pour la boisson de course je vois de + en + de bidons sur les bikes pour séparer eau pure du camel et malto (pates liquides) , à tester même si j’en ai perdu des 10zaines de bidons avant ..
- déjeuner du matin : léger et parfait , pas de boule en roulant ni d’envie de largage en course …

C) L’assistance CC
Psychologiquement très utile (glacière de badoit fraiches et de coca) mais trop confortable car on a du mal à se quitter en cas de fatigue , et puis je culpabilisais de faire attendre les collègues donc l’an prochain sur les dernières portes horaires je gère seul au risque de pbms matériels, mais c'est super confort de retrouver sa caisse à l'arrivée

D) Le matos sur moi :
- Casque POC : je pensais un peu lourd mais même pas mal au cou le soir , pour la ventilation : il ne faisait pas très chaud donc pas de soucis
- les lunettes photochromo EKOI solides et pas chères super RAS >> parfait
- le bandana Buff très utile avec la transpi >> parfait
- maillot CC ok pour la température douce rencontrée mais manque une fermeture totale et tissu nylon très chaud
- veste ; suis parti avec un sous pull manches longues : erreur car il a fait doux rapidement
- les gants Spe de DH : même fatigués et troués aux doigts , car protections utiles , on fait souvent des micros chutes et rattrapages surtout dans les dépassements >> parfait
- cuissard Assos ( qualité pro acheté en solde , on sens la différence) , un régal avec la crème ASSOS au fond, j’aurais du en remettre avec l’assistance, on se passe du short >> parfait
- chaussettes compression de Spé , super RAS et en + elles disposent d’un renfort isolant aux chocs sur le devant du tibia ( coups de pédale ) et sur les malléoles , important >> parfait
- chaussures MAVIC alpine : respirantes , solides à l’AV , semelles Vibram épaisses pour le crapahut >>parfait

- le sac en lui-même , je ne le sens pas , mais contenu un peu lourd :
2 chambres toujours le dilemme , je n’ai jamais crevé mais il suffit …, la trousse médicale optimisée , la trousse outils demande encore à être optimisée ( dérive chaine un peu gros ..) , reste le camel 2 l cela suffit , et les barres et gels presque inutiles

2/ La monture

A) Le vélo : bien réglé et préparé par Loisirs VTT aucun souci, pas de bruit , de casse , ni de roues voilées , et pourtant j’avais gardé ma vieille chaine >> parfait même pour un 26
B) Les freins : passage à full métallique , aucun pbm de freinage même sur les longues descentes >> parfait
C) Les pneus : toujours un dilemme aussi , j’ai gardé à l’AR mon GCountrol Grid 2 ,1 indestructible , usé sur le dessus (donc roulant) mais cramponné en latéral ; et mon HR2 également usé sur le dessus mais très cramponné sur les côtés , 0 crevaison et pourtant >> binôme parfait
D) Transmission : je n’ai pas regretté mon double plateau , je déteste mouliner en DH et sur le sentier de Loda on enquille bien
E) Tige de selle Spe standard , bien réglée par Loisirs VTT >> parfaite
F) Poignées mousse à 19g idéales pour DH du Brec >> parfait
G) Pédales larges XTR extra confort >> parfait


3/ Le topo et la course

J’ai donc effectivement trouvé moins dur que les autres années : moins froid au départ et moins chaud cagnard après
Topo un peu plus roulant , je pense que les vélos et niveaux techniques permettent de passer plus fort et + vite et + sûrement aussi
Gonzo n'était pas prévue au programme sur le Chauve :mrgreen:
Les Portes horaires étaient moins draconiennes qu’avant ,en échangeant avec Georges qqes semaines avant je lui disais que les compétiteurs ne supportaient pas de se faire arrêter à une porte horaire pour 2 minutes de retard quand tu es bien et que tu as roulé 7heures avant au taquet , donc je pense qu’il était + cool et analysait surtout l’état de fraicheur du rider : capable ou non de poursuivre , une bonne chose
Je pense que ce qui a été déterminant cette année c’est la douceur et le petit vent frais , c’est 20% de moins en difficulté …

Voilà j’espère que nos aventures vont ont plu et que vous vous dites « pourquoi pas moi l’an prochain si HDB y arrive presque » , ce serait super si on était un peu + et que nos ravitailleurs passent en mode course : défi pour JF et Pierre569

A bientôt , inscription mi janvier 2015 …
HDB
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar ELT » 17 Juin 2014 10:42

Merci HDB Cr technique à conserver...... et tu m'as peut révélé mon manque de jambe ce dimanche.... j'ai mis de la boisson energisante isotonique envoyée en cadeau avec les cdes PBS dans ma poche à eau.... est ça ????? J"'ai fait ça à Mirabel et Blacon et c'est vrai que j'ai été long à trouver mes guiboles aussi mais la sortie a été beaucoup plus longue.
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar MoMo » 17 Juin 2014 11:55

Personnellement j'insisterais sur l'intérêt d'une préparation au moins minimale en course à pied / marche / portage, ou même compléter l'entraînement vélo par de la rando en montagne (pas évident en avril-mai...).

Ayant une vie très sédentaire en dehors du vélo (vélotaf + assis au même endroit toute la journée) et ne pratiquant plus la course ou un quelconque sport où il faut se tenir debout depuis des années, j'ai constaté que mes difficultés les plus évidentes étaient à côté du vélo, dans les longues phases répétées de poussage/portage où il faut s'efforcer malgré tout d'aller vite. Ca s'est vérifié le lendemain de la course: j'avais les chevilles et le bas du dos en miettes alors que je n'avais quasiment aucune courbature ou fatigue dans les muscles des jambes. Une préparation à ce type d'efforts m'aurait certainement été utile.

J'avais aussi les muscles des bras (en particuliers les triceps) très raids et douloureux le lendemain, mais contre ça il n'y a pas grand chose à faire je crois...
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar Corto » 17 Juin 2014 12:14

Et encore tu es jeune,
même les pros sont courbaturés le lendemain :roll:

Si tu avais mal aux bras en 180 qu'est-ce que ça aurait été avec un vélo plus petit, hein !

Homdesbois a écrit:3/ Le topo et la course

J’ai donc effectivement trouvé moins dur que les autres années : moins froid au départ et moins chaud cagnard après
Topo un peu plus roulant , je pense que les vélos et niveaux techniques permettent de passer plus fort et + vite et + sûrement aussi
Gonzo n'était pas prévue au programme sur le Chauve :mrgreen:
Les Portes horaires étaient moins draconiennes qu’avant ,en échangeant avec Georges qqes semaines avant je lui disais que les compétiteurs ne supportaient pas de se faire arrêter à une porte horaire pour 2 minutes de retard quand tu es bien et que tu as roulé 7heures avant au taquet , donc je pense qu’il était + cool et analysait surtout l’état de fraicheur du rider : capable ou non de poursuivre , une bonne chose
Je pense que ce qui a été déterminant cette année c’est la douceur et le petit vent frais , c’est 20% de moins en difficulté …

C'est bien ce qui me semblait, et c'est tant mieux qu'il soit plus large au niveau des PH, mais la madone d'Utelle c’est quand même trop chouette.
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar dvorak » 17 Juin 2014 16:11

C'est complet comme analyse hdb :shock:
Pour reprendre les mêmes points mais sans rentrer autant dans le détail :

1/ Bonhomme
A) Entrainement :
J'en ai déjà parlé, 65.000m de d+ environ entre le 1er janvier et la veille de la course. Une "grosse" sortie par mois à partir de mars : Garoutade (2400), Glandasse (2200) et Diois (2000). J'ai plus roulé qu'en 2013 mais c'est grâce à une météo favorable, je n'ai rien changé à mes habitudes... sauf sur quelques sorties où je me suis imposé du portage/poussage. La course à pied apporte certainement quelque chose puisque les meilleurs le font mais je pense que de bonnes séances de portage peuvent suffire si on ne vise pas la gagne. Il y a beaucoup de temps à gagner sur ces portions. Faire du long (15/20mn) et raide pour habituer les mollets à ce type d'effort. Au final, les portages de la transV m'ont paru faciles par rapport à ce que j'avais fait ces derniers mois (comptoir à moutons entre autres :help: )
Et bien sûr, faire du technique dans le d- pour se réhabituer après l'hiver où j'ai tendance à être plus prudent


B) Bouffe et liquide
Déjà évoqué aussi, ça été le gros point noir pour moi. J'aurais dû avaler quelque chose avant de partir déjà. Je pensais qu'une fois lancé, ça irait mieux mais j'ai gardé l'estomac noué pendant trop longtemps. Idem pour la flotte, 1,5l sur les 6 premières heures, ce n'est pas suffisant. Il y avait quelques portions de piste ou il était plus facile de s'alimenter, j'aurais du profité de ces moments là, quitte à ralentir un peu et perdre quelques secondes. C'est des minutes que j'aurais gagné plus tard en m’arrêtant moins longtemps aux ravitos pour me gaver d'antioxydant. Crampes à l'intérieur des deux cuisses à mi-course, c'était compliqué de pédaler dans ces conditions

C) Assistance
A l'inverse, ça été le gros plus. Ce sera difficile de s'en passer tant elle a été efficace. N'avoir la tête qu'à la course est vraiment un avantage psychologique. Concrètement, j'ai aussi pu poser ma veste et lubrifier la chaine.

D) Matos sur moi
Parti en manches courtes, je n'ai rien modifié à ma tenue ensuite. Un peu mal au cul à la fin mais je pense que c'est normal :lol:
J'ai quitté les genouillères au dernier moment, j'étais pas sûr de les supporter si longtemps.
Le sac pas trop lourd surtout une fois la veste enlevé
RAS pour le reste

2/ Monture
A) Vélo : un peu plus de 14kg, c'est beaucoup. Du poids à gagner facilement et sans nuire à la fiabilité : pédales, grips, antiD...
B) Freins : plaquettes métalliques shim d'origine, j'hésitais à changer la veille mais finalement ça a tenu sans problème
C) Pneus : HR2 2.4 exo et Ardent 2.25 exo, parfait. J'ai refait le plein de préventif.
D) Transmission : double plateaux aussi, bien utile pour envoyer les watts à la fin. Plateaux, K7 et chaine changés avant de partir (c'était bien usé !)

3/ Course
Conditions météo parfaites, températures idéales. La fraicheur matinale s'est vite oublié après l'ascension de la piste de la Colmiane. Des portions humides voir boueuses mais ça passait bien. A voir comment j'aurais réagit en partant sous des trombes d'eau. Pour moi qui marche beaucoup au moral, ça aurait pu être très différent...
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar salut » 19 Juin 2014 23:09

Leçons de courage et d'organisation by Levens :

levens le Mer 11 Juin 2014 22:25

Il était une fois un habitant de Levens (depuis 1995) né en 1966 qui découvre en 2003 qu’il y a des sentiers sympa partant quasiment du pied de sa maison. Ayant un vieux TopBike TR au fond de son garage, un jour il décide de partir explorer les sentiers derrière la fameuse salle du Rivet de Levens. C’était ses premiers pas à vélo et à fortiori à VTT. Ensuite vient le temps de la découverte du mont Férion. Très vite, il change de vélo pour un Decathlon Rockrider 6.3 TS afin de profiter un peu mieux de ces beaux sentiers puis ensuite il troque son Decathlon contre un premier Lapierre et puis bien d’autres vélos suivront…

Grâce au VTT, il fait de belles rencontres qui lui permettent de découvrir d’autres sentiers du 06 et aussi en dehors. C’est grâce à ces rencontres qu’il s’inscrit pour la première fois à la Transvésubienne sur un pari entre potes. On est en 2006… Bien évidemment, c’est la fleur au fusil qu’il fera sa première Transvésubienne et même les suivantes. Cela frisera la limite de l’inconscience tant il y a un monde entre faire une randonnée entre potes une fois de temps en temps alors que l’on vient de se mettre au VTT et faire la Transvésubienne !

Dans ces conditions-là, ce qui compte, ce n’est pas le résultat mais rallier l’arrivée ! Pour sa 1ère Transvésubienne, il ne savait même pas que l’on apposait ce fameux sticker sur la plaque lorsqu’on franchissait la ligne d’arrivée, c’est vous dire le niveau de connaissance du bonhomme lorsqu’il a fait pour la 1ère fois cette épreuve !

Les résultats sont là pour le prouver :
• 2006 => 258ème sur 265 finishers en 12h21
• 2007 => 130ème sur 187 finishers en 11h27
• 2008 => 106ème sur 290 finishers en 8h40
• 2009 => 96ème sur 319 finishers en 9h13
• 2010 => 69ème sur 418 finishers en 8h28
• 2011 => 82ème sur 525 finishers en 8h14
• 2012 => 94ème sur 401 finishers en 8h39
• 2013 => 92ème sur 445 finishers en 8h39

Clairement, même s’il y a eu une forte progression entre les 2 premières et les suivantes, depuis, cela plafonne…
Bon, c’est décidé, en 2014, je m’entraine plus sérieusement à partir du mois de septembre et non pas à partir du mois d’avril comme à mon habitude.

Cette fois-ci l’entrainement a été sérieux, les chiffres sont là pour le prouver. Après 11 mois d’entrainement (dont 6 mois en faisant 10 à 15 heures de sport par semaine), je cumule :
• Route => 4 500 km avec 57 000 m de D+
• VTT => 1 400 km avec 56 600m de D+
• Home Trainer => 1 100 km
• Course à pied => 300 km
• + 1 à 2 séances de renforcement musculaire et/ou stretching par semaine.

D’autre part, côté mécanique, j’ai changé de vélo, j’ai troqué mon Lapierre Zesty 914 26 pouces de 2010 pour un Specialized Stumpjumper FSR S Works Carbon 29 pouces de 2013. J’ai aussi modifié ma stratégie de poids embarqué en essayant de mettre le maximum de poids sur le vélo (2 chambres à air + la pompe) d’une part et le minimum de poids sur le dos (Camelbak avec juste l’hydratation nécessaire pour rallier le prochain point d’assistance avec en plus : 1 multi-outil light, 1 petit boite en plastique (contenant : 1 patte de dérailleur, 4 rilsans, des maillons de chaines, quelques vis et 1 attache rapide), 1 emballage de compote et le téléphone). Le vélo en configuration Transvésubienne équipé exactement comme la description ci-dessus et comme sur la photo pèse 13.2 kg. Le Camelbak équipé comme décrit ci-dessus pesait 700g auxquels il fallait rajouter le poids de l’hydratation en fonction des portions.

Bien évidemment, j’avais des gels liquides dans les poches de mon maillot (4 gels dans la gauche et 4 dans la droite). Ma stratégie était de prendre 1 gel 15 minutes avant le départ puis 1 gel toutes les 30 minutes environ.

Concernant ma stratégie ravitaillement, bénéficiant d’une assistance en la personne de ma femme, j’avais décidé de partir avec 2.1 litres d’hydratation (50 % hydrixir + 50% malto) et de faire un échange de Camelbak au :
• Suquet (échange de Camelbak contenant 1.25 litres d’hydratation (65 % hydrixir + 35% malto))
• Col de porte (échange de Camelbak contenant 1.25 litres d’hydratation (80 % hydrixir + 20% malto))
• Col d’Aspremont (échange de Camelbak contenant 1 litre d’hydratation (100 % hydrixir)

Mon timing prévisionnel de course était le suivant :
• La Colmiane => le Suquet : 3 heures
• Le Suquet => com de Porte : 2 heures
• Col de Porte => plan d’Ariou : 2 heures
• Plan d’Ariou => Nice : 1h30

Mes objectifs étaient les suivants :
• Moins de 8h30 de course
• Rentrer dans le top 50 au scratch
• Rentrer dans le top 5 de ma catégorie.


Encore fallait-il être prêt le jour J, ni trop tôt, ni trop tard. En guise de test j’avais participé au XMB Challenge 2014 en faisant 3 des 4 épreuves (les monts d’Aspremont, le Crapahu du Loup du Bois Noir, et le XM de Clans, (étant dans l’organisation de la Fuont Pentch se déroulant à Levens, je n’ai pas pu y participer).

On a l’habitude de dire que le sticker de finisher d’une Transvésubienne ne se gagne pas sur les descentes mais peut se perdre sur une descente. C’est bien ce qu’il a failli m’arriver le mercredi 21 mai, où à la fin de la descente de Zongo sur le mont Chauve, sur la dernière marche avant le replat, en arrivant trop décontracté et trop lentement, j’ai fait un superbe OTB avec une réception sur les mains puis les coudes. Heureusement, pas de bobos, juste un coude un peu douloureux !

La dernière semaine avant l’épreuve, j’ai ralenti le rythme des sorties, les jours passaient et je ne ressentais aucun stress, ce qui n’etait pas plus mal. Je suis allé chercher ma plaque (numéro 66, comme mon année de naissance) le vendredi, le samedi place aux derniers préparatifs.

Dimanche matin, réveil à 3 heures. Immédiatement je regarde le ciel, il est étoilé et la température est assez douce, ce sera donc tenue courte avec manchette. Départ à 4 heures de Levens avec Paulo (alias Alupo) en direction de la Colmiane. Arrivé à 5 heures, il fait encore nuit et il n’y a encore personne à notre emplacement habituel. En montant, on a doublé un concurrent qui avait dû partir en vélo depuis Saint Martin Vésubie. Quelques minutes après se garent à côté de nous William (alias Will008) et Gilles.

Une demi-heure pour se préparer, faire les derniers réglages et voilà que je dois aller dans la zone de départ, les concurrents de la 3ème ligne sont appelés à se mettre en grille. Je me positionne sur la gauche de la ligne de départ contre le chalet, pensant que la 1ère chicane est positionnée comme ces dernières années. Après avoir été jeter un coup d’œil sur le positionnement des chicanes cette année, je découvre qu’elles sont inversées par rapport aux années précédentes. Je reviens déplacer mon vélo, pour le positionner le plus à droite possible de la ligne de départ. Comme tout le monde, ma crainte est de me faire accrocher au niveau de la première chicane. Afin de pouvoir gérer au mieux le départ, ma stratégie est de faire l’extérieur à la première chicane sachant qu’à l’intérieur de la chicane en général cela joue fortement des coudes. Il faut savoir que le départ est donné à 1500m d’altitude, nous attends une petite descente 75m de dénivelé négatif sur une piste de ski

Les panneaux défilent, plus que 10 secondes, à peine le temps de déclencher le chronomètre de mon GPS que les rubalises se levent. Le départ a été donné bien avant le terme des 10 secondes ce qui a surpris pas mal de monde. Ce départ anticipé combiné à une première vague de 200 concurrents ont vraiment fluidifié ce départ, les chicanes se passent très bien, pas de ralentissement, et je me retrouve en bas de la piste de ski très vite. Là c’est le début de la longue remontée qui va nous faire flirter avec les 2000m d’altitude. Dès le début, certaines portions ont des % sont relativement fort, le cœur monte assez rapidement. Il faut aussi noter qu’il a plu quasiment tous les après-midi de la semaine qui a précédé, le sol est assez gras. Les jambes tournent bien, le cœur va bien aussi, le souffle idem, tous les indicateurs sont donc au vert, ce qui est rassurant. Dans ce début de course, Il faut contrôler le cardio pour ne pas monter trop haut, le placement afin de s’engager sur le GR5 avec une situation assez dégagé et enfin la motricité en roulant le plus possible en dehors des zones grasses.

Après le 1er kilomètre, sur la vidéo de Paul Miretti au niveau du pont de la luge d’été, je passe en 58ème position. Une centaine de mètres après je dépasse Jean Michel (Alias Transpiqouze) qui m’indique qu’il n’est pas dans un grand jour, puis je dépasse Philippe (alias Neway). Après le col de Varaire, le sentier en sous-bois est bien gras, les racines sont glissantes, pour certains, c’est plus de la draisienne que du VTT, mais ce n’est pas grave, l’important est de rejoindre la piste qui mène au col de la Madeleine sans chute. Le Caire Gros est passé en moins de 50 minutes. A la balise 101, juste après le premier névé, je suis annoncé en 61ème position. C’est la première fois que je peux vraiment me situer et prendre conscience de mon classement. Cela me met un coup de boost, j’essaye de passer le plus possible de zone technique sur le vélo en allant chercher les zones où il y a le plus d’adhérence. Nous restons plus ou moins sur la même ligne de niveau vers les 1950m et ceci jusqu’à la balise 318 sous le mont Tournairet.

Puis on s’engage dans la première descente, celle qui va nous amener jusqu’à la jonction vers 1700m d’altitude entre ce sentier et la piste qui remonte de la vacherie de Clans. Ce sentier en sous-bois est assez glissant, on traverse de petits névés, l’objectif est d’essayer de garder de la vitesse sans faire de faute. Petite remontée sur la piste ou j’en profite pour récupérer un peu, pour m’alimenter mais assez rapidement arrive le col d’Andrion (1680m). Voilà environ 1h35 que l’on est parti.
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar salut » 19 Juin 2014 23:13

Pour cette descente mon objectif est d’être efficace sans pour autant prendre trop de risque. Assez rapidement je laisse passer Cédric (alias Chevelu), je rejoins le col des Fourmés (1350m) sans trop de problème. S’en suit un passage en sous-bois toujours sur un terrain gras pour un sentier en restant plus ou moins en ligne de niveau vers 1400m qui va nous permettre de rejoindre le petit brec . Je passe la première difficulté en poussage et le fameux Brec d’Utelle en portage.
A 1500m, pas le temps d’admirer le paysage, j’attaque la fameuse descente du brec d’Utelle en faisant attention car les rochers sont glissants à certains endroits. La partie intermédiaire rapide se passe facilement, le sol est sec et il y a du grip. Pour la dernière partie, là encore il faut faire attention car les zones en sous-bois sont glissantes. Il y a des changements d’adhérence qu’il faut gérer. Je rejoins la balise 113 au-dessus d’Utelle sans chute (850m). En passant la marche, je m’attendais à tourner à gauche direction le village en direct mais George a décidé de nous faire faire une session Freeride. En voulant me rattraper sur une glissouille, j’ai une crampe qui arrive derrière la jambe droite. Je ferai toute la partie Freeride avec cette crampe. C’est l’endroit ou Claude Vergier en VAE me dépasse. Il est parti 30 minutes après moi !

Je passe le contrôle d’Utelle en 59ème position, direction le Suquet. Dans la descente, je double un concurrent et nous continuerons ensemble cette portion. Sur la route, j’en profite pour bien me ravitailler, je regarde mon GPS, cela fait maintenant un peu plus de 3 heures que l’on est parti. Je glissouille encore juste avant de traverser le petit torrent du Suquet, puis me voilà à mon assistance. Je regarde mon GPS pour voir où j’en suis avec mon plan de course et j’ai la désagréable surprise de m’apercevoir que je l’ai perdu. J’ai dû le perdre lors de ma dernière glisouille. Un peu énervé, je change de Camelbak, je remets du lubrifiant sur la chaine et je repars en direction du pont de la Vésubie. Je passe le deuxième contrôle horaire en 58ème position en 3h13 (200m) (sans GPS, je ne connaîtrai que ma position que je demanderai à chaque contrôle horaire, pas l’heure ! Sur cette portion j’ai perdu 13 minutes sur mon timing initial).

Soudain je me rends compte que j’ai oublié de me ravitailler en gel. Je fais le tour de ce qu’il me reste, je n’en ai plus que 2 pour tenir 2 heures, ce qui n’est pas assez. J’attaque le portage de Loda avec 2 problèmes : je n’ai plus de timing pour gérer mon alimentation et je n’ai pas assez de gel pour aller jusqu’au prochain point d’assistance. Sur la route au-dessus de Loda, j’ai la chance d’être dépanné d’un gel par la famille Vitteau (merci !) qui attend Philippe ; pour le problème de timing d’alimentation je gérerai avec en fonction de mes souvenirs du parcours.

Sur cette portion de route, j’ai un petit coup de moins bien, je vais me faire rattraper et dépasser par une bonne dizaine de concurrent. Paulo (alias Alupo) qui est passé au Suquet 3 minutes après moi me rattrape. Au niveau du Coulet (750m), c’est ensemble que nous attaquons le sentier qui nous mène au col du Rabon (850m) puis à la baisse de Béasse. Je le laisse passer et j’essaye de m’accrocher. Petit à petit la forme revient, je le double un peu après les granges de Moissins (900m). Sur cette portion qui nous mène jusqu’au col de Porte, je redoublerai quelques concurrents. Paulo arrive quelques dizaine de seconde après moi au col de Porte (1060m). Changement de Camelbak, lubrifiant et gels (cette fois-ci je n’oublie pas), et me voilà reparti pour le contrôle de passage du col de Porte que je passe en 66ème position en 5h02 (je n’ai plus que 2 minutes de retard sur mon timing mais cela je ne le saurai que bien plus tard). Paulo repart une dizaine de seconde après-moi.

J’ai donné rendez-vous à mon assistance vers plan d’Ariou au cas où, je suis parti pour environ 2 heures en quasi solitaire. Plus le temps passe et moins il y a de concurrents. Cependant, je rattrape quand même des concurrents aussi bien sur la piste que sur le portage qui suit. Dans le portage qui nous mène vers col de Lobe, je vois des concurrents devant et aussi des concurrents derrière. Parmi eux, je peux apercevoir Paulo qui n’est pas bien loin. Je passe le col de Lobe (1225m) sans encombre, je me ravitaille quand il faut sur ce sentier qui oscille autour de la courbe de niveau de 1250m, je rattrape et je double encore quelques concurrents avant le col de l’Autaret (1250m), j’attaque la descente vers Rocca Sparvierra en lâchant les freins, le support est maintenant bien sec, c’est rapide, il ne faut pas faire d’erreur. Je croise une dizaine de randonneurs qui, ayant vu le nom de mon club sur le maillot et mes trajectoires, me disent que cela se voit que je connais le tracé. Je reviens petit à petit sur un concurrent que je doublerai juste avant la fin de cette descente qui se termine à la jonction (950m) de ce sentier et de celui qui monte de l’Engarvin

Il y a maintenant face à moi cette fameuse remontée qui va nous ramener à la chapelle Saint Michel (1250m) d’abord sur un sentier puis plusieurs kilomètres sur une piste forestière. Je m’accroche, je vois un concurrent devant et un petit groupe derrière, je garde les écarts et lorsque j’arrive à la Chapelle Saint Michel, le club de l’AMSL VTT Levens qui gère le ravitaillement m’encourage. Ils ont passé la nuit sur place pour pouvoir assurer le ravitaillement. Malgré toutes ces têtes connues, je ne m’arrête que pour le contrôle horaire. Je passe en 53ème position en 6h28 (soit 2 minutes d’avance mais là encore je ne le aurai qu’après). J’ai encore doublé un concurrent qui était arrêté au ravitaillement. J’attaque la descente des crêtes entièrement seul. Un peu après le col de Rosa (920 m), Alain (alias Zebre) regarde passer les concurrents. Me voyant arriver, il décide de me suivre et de m’encourager jusqu’à la fin de cette descente. C’est ensemble que nous doublons un concurrent sur son semi-rigide juste avant la traversée de la piste. Il est en galère et descend à pied.

J’arrive à la route au niveau du Plantier (480m). Mon assistance est là et j’en profite pour changer de Camelbak une dernière fois. La descente continue par la route jusqu’à plan d’Ariou (380m) que je passe en 6h59 en 51ème position. Ce n’est que sur la route juste après plan d’Ariou que je profite d’un moment où je me ravitaille pour demander à un spectateur l’heure qu’il est. Il me répond qu’il est 13h00. Déjà 7 heures de course et c’est la première fois depuis que j’ai perdu mon GPS que je sais depuis combien de temps je roule. Je suis donc dans mon objectif de temps. Je passe la partie entre plan d’Ariou et la Rohière en mode économie et au début de la route qui mène à Aspremont je retrouve mon assistance. J’en profite pour faire un dernier arrêt pour mettre du lubrifiant sur la chaine et boire un coup d’eau pure. Je repars et au bout d’une centaine de mètre, 3 concurrents me rattrapent. J’essaye de prendre leurs roues, je fais un peu l’élastique mais je m’accroche. En tête, il y a le semi-rigide qui était en galère tout à l’heure mais qui se refait une santé sur la route !

J’arrive au col d’Aspremont (530m) en 54ème position en 7h40. Quelques concurrents s’arrêtent à ce ravitaillement, moi j’ai le plein pour aller au bout. J’attaque le portage du GR5 avec 2 concurrents derrière moi dont celui en semi rigide.
salut
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar salut » 19 Juin 2014 23:13

J’arrive au col d’Aspremont (530m) en 54ème position en 7h40. Quelques concurrents s’arrêtent à ce ravitaillement, moi j’ai le plein pour aller au bout. J’attaque le portage du GR5 avec 2 concurrents derrière moi dont celui en semi rigide.


Je n’arrive pas à suivre leur rythme, la montée sur la route à un rythme d’enfer m’a un peu entamé. A mi-pente, il y a Pierre (alias 30alatrans) qui encourage les concurrents. La partie en faux plat montant du GR5 est enfin là. Je m’accroche et je garde en point de mir le semi rigide, c’est le seul concurrent que j’ai devant dans mon champ de vision. On passe le point de bascule du GR5 où commence la descente (640m). Dans la descente du GR5, je découvre que même par temps sec, George a décidé de ne pas prendre Zongo et de faire continuer le tracé sur le GR5. Le concurrent avec son semi rigide est encore en galère. Je le double facilement, maintenant direction les Giaïnes, puis la route de Falicon. Je plonge dans le vallon en direction de la fameuse « jungle ». Un début de crampe arrive lorsque je bascule sur le vélo depuis la route dans cette descente. Je gère comme je peux cette crampe dans cette descente que l’on qualifie de « droit dans le pentu ». Arrivé en bas, le fait de pouvoir pédaler à nouveau me permet de faire passer cette crampe et c’est donc plein gaz le long du ruisseau que je rejoints Saint André avant de prendre la direction de Nice par la route. Un dernier obstacle avant la délivrance, c’est le passage du Paillon dans lequel tout le monde craint de couper un pneu.


Malheureusement pour lui, un concurrent répare sa chaine qu’il vient de casser en pédalant sur les galets. Comme quoi, tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, tout peut arriver ! Je fais très attention de ne pas cramper lorsque je ressorts du Paillon au moment de monter sur les marches dont les première sont assez hautes et aussi au moment d’enjamber la barrière. Maintenant c’est à fond dans le tunnel. Plus la fin du tunnel approche et plus l’émotion monte car je sais que je suis dans mon objectif de temps.

Dernière surprise de George, on va finir en arrivant sur la plage mais avant il faut passer cette partie « boueuse ». Cette année, je ne me fais pas piéger, je reste sur le côté gauche et je roule jusqu’au bout. Je traverse le paillon à pied et dernier tour de pédale pour franchir la ligne d’arrivée où je découvre mon temps final sur le chronomètre face à moi (8h17) et j’entends Olivia qui annonce que je suis en 50ème position et que je suis aussi 3ème de ma catégorie.
Cependant, je dois encore attendre 15 minutes, car les Challengers et les Explorers sont partis 15 minutes après moi. Seul un concurrent de la 2ème vague n’étant pas dans ma catégorie arrivera dans cet interval. Il prendra ma 50ème place seulement pour quelques secondes.

Je suis heureux, j’ai atteint quasiment tous mes objectifs. Je peux enfin profiter, aller prendre une douche chaude, me changer et revenir voir arriver les autres concurrents, discuter avec les copains, etc…

J’en profite enfin pour remercier ma femme qui a supporté au sens propre comme au sens figuré mes séances d’entrainement et les horaires associés et qui a assuré mon assistance durant cette épreuve et qui m’a encouragé à chaque point d’assistance.
salut
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar Corto » 13 Oct 2014 14:48

___________________________________________________Alors :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :


"08/10 TRANSV 2015 : LES PREMIÈRES INFOS

La Transvésubienne 2015 aura lieu le 24 mai prochain, et 1001sentiers vous livre déjà quelques informations sur les nouveautés qui vous attendent. A priori, le parcours sera le même qu'en 2014, du moins dans les grandes lignes. On note toutefois la création d'une "Trans 50km" et l'ouverture de classements tandem et fatbike, en plus des catégories classiques et VAE déjà existantes. A suivre."


___________________________________________________

La transvé arrive au format 50km MIAM !
Moins de souffrance, moins de gestion et plus de rythme, de prise de risque, et de plaisir, c'est pour moi ça,
A tenter en 2015. En espérant que le parcours soit à la hauteur...
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar dvorak » 13 Oct 2014 15:19

Pffff un format 50 bornes, c'est une TransV au rabais...
C'est plus ce que c'était la TransV. A mon époque, c'était un truc de warrior

:mrgreen: :lol:
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Re: Trans...pirer à la TransV

Message non lupar Corto » 13 Oct 2014 15:24

Ouais mais tout le monde n'est pas maso et n'a pas le temps de rouler au moins 2000 bornes pour avoir l'endurance suffisante pour finir :mrgreen: :gaba:

Et à ton époque, 2014, c'était moins un truc de Warrior qu'avant, tu n'es pas passé ni par la descente de la Madone ni par pont de cros, ohhhhhhhh :twisted:
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