Liaison 3
Après un bon pique-nique au Rozier, c'est parti pour la dernière spéciale. La montée est en partie la même que pour la liaison 1, puis rejoint la liaison 2 (les départs de sp 2 et sp 3 sont très proches). Le soleil est de sortie et je commence à avoir très, très chaud. Je commence à avoir des papillons dans les yeux mais heureusement, le départ de la SP3 arrive à temps. 10 minutes de plus de montée costaude par cette chaleur et je pense que je serais passé en mode survie
SP3
Je prends 10 minutes de pause et c'est parti ! Cette spéciale est d'un tout autre niveau que les deux précédentes : c'est rapide mais physique sans être épuisant, c'est technique mais pas trop, avec quelques franchissements sympas, des cailloux cachés derrière des buissons. Vraiment le pied cette spéciale. Je retiens mes coups de pédale là où ça secoue de peur de dérailler, mais je ne pense pas perdre tant de temps que ça. Le terrain est par contre très difficile à lire en pilotage à vue à cause du nombre de virages serrés et de franchissements 'à l'aveugle' : un bon repérage n'aurait pas été superflu pour les passages un peu chauds et je regrette de ne pas avoir rejoint les aindiens la veille pour cette spéciale. Tant pis, je suis content de ma course quand même ! Je double 5 ou 6 bonhommes et ne me fais pas doubler: plutôt bon signe.
Après la dernière spéciale, je rejoins les aindiens qui sont déjà tous arrivés. Nos temps se tiennent dans un mouchoir de poche et on est tous à peu près satisfaits de notre course, sauf pour ceux qui ont pris la mauvaise direction dans la sp1... Le soir, on se retrouve pour un plat de pâtes et une bière mais nous sommes tous nettement moins vaillants que la veille Dodo à 22h... Un feu d'artifice tiré à deux pas du camping ne m'aide pas à trouver le sommeil et je sens que l'organisme va garder des séquelles de cette première journée pas évidente